Avec son accession au trône en 1874, le Joyeux Monarque, David Kāwika Kalākaua, restaure les arts traditionnels interdits par les missionnaires, avec la création du Hale Naua II.
On le dit influencé par les danses occidentales, tel le menuet et le flamenco, appréciés du Monarque, dont il empreinterait même certains pas. Renouant avec la tradition, ce Hula, moderne, est présenté aux visiteurs de l'Archipel, comme un divertissement d'excellence. |
Le Hula Kahiko :
Ce Hula, dit ancien, est exécuté avec rigueur, au rythme du Ipu Heke, la calebasse double, frappée par le chanteur, ou ho'opa'a. La forme assise sur les genoux, noho, impose au danseur, mime et chant, tout en s'accompagnant de divers instruments : 'ili'ili, kāla'au, pūniu, 'ulī'ulī, kā'eke'eke, pū'ili. |
Enfin, le plus sacré, le Hula Pahu, méconnu du public, observe encore son caractère religieux, avec peu d'élus pour le pratiquer, et des années pour le maitriser.
Ces représentations, exceptionnelles, sont souvent privées. Le tambour creusé dans le tronc d'un cocotier, et recouvert de cuir, Pahu Hula, parfois additionné du tambour de genoux en noix de coco, Pūniu, joués en simultané par le chanteur, renforce son caractère solennel. |
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